Après avoir remis en état mon vieux VTT pour le voyage (transmission, pneus, révision…), je me suis vite rendu compte qu’un vélo en bon état ne suffit pas : il faut qu’il devienne un vélo de voyage confortable ! Une selle adaptée, un guidon bien réglé et quelques équipements malins peuvent faire toute la différence. Dans cette deuxième partie de la série, je vous partage mes conseils pour éviter les douleurs et améliorer votre posture avant de passer à l’étape suivante : l’installation des sacoches et du porte-bagages. Un vé
Une bonne selle pour éviter les douleurs
Si vous deviez investir dans un seul élément, choisissez une bonne selle. Celle d’origine de mon VTT était un cauchemar. J’ai opté pour une selle ergonomique, adaptée aux longues distances. Je suis assez fan des selles TRK de SMP. La première utilisation est un peu déstabilisante, mais on se fait vite à ce large trou central. Une fesse sur chaque parti de la selle, ça devient vite indispensable !

Guidon relevé ou papillon : posture idéale pour un vélo voyage confortable
Un guidon droit classique n’est pas idéal pour les longues heures de pédalage. Plusieurs solutions :
- régler ou changer la potence pour que le guidon soit plus haut. Pour moi, confort > performance, on se moque du côté aérodynamique, l’idée c’est d’éviter le lumbago au bout de deux jours de voyage à vélo
- dans l’idéal, installer un guidon papillon. Ce guidon au nom poétique permet de changer de position : mains sur la base du guidon, mais sur les côté pour soulager les poignées, mains en haut du guidon pour soulager le dos.
Attention ! Ne pas trop demander de conseil à Chat GPT sur les guidons papillons, pour lui c’est ça :

Garde-boue : pour sauver fesses et bagages.
Les valotaffeurs le disent souvent à leurs collègues qui leur disent : “wahou bravo d’être venu en vélo matin vu comme il caille !”. Le froid, ça se gère bien, ce qui est plus compliqué… c’est la pluie. Que choisir ? Des vêtements de pluie, qui sont souvent des étuves ? Ou se laisser mouiller au risque de ne pas sécher de la journée ? Ca, ça appartient à chacun. Mais il y a une installation sur son vélo qui est indispensable : les garde-boues. Ils évitent d’être mouillé, ou dégueu, même quand la pluie a cessé mais que la route reste détrempée. Ils évitent aussi de se retrouver avec de la boue sur les sacoches. Boue qui finira inexorablement à moitié dans la tente le soir …
Attention à bien choisir des garde-boues adaptés au cadre (tous n’ont pas d’insert) et aux autres accessoires (porte-bagage par exemple). Cette page donne d’excellents conseils.
J’ai appris à mes dépens qu’un mauvais choix de selle ou un guidon mal positionné peuvent vite transformer une aventure à vélo en cauchemar pour le dos et les poignets. Mais avec quelques ajustements bien pensés, on peut vraiment avoir un vélo de voyage confortable. Maintenant que votre vélo est prêt et agréable à rouler, il ne reste plus qu’à s’attaquer à la dernière étape : ajouter l’équipement essentiel pour transporter vos affaires. Rendez-vous dans le prochain article pour parler sacoches et porte-bagages !